Univers et Ambiance
Le Grand Vide, un plan d’existence différent qui n’a qu’une seule forme : le néant. C’est vers ce vide que mène un portail qui s’est ouvert sur terre. Certaines pauvres âmes se perdent dans le néant et n’en reviennent jamais. Du moins c’est ce que l’on croyait.
Récemment, des démons ont émergé du portail et envahissent le monde, semant chaos et horreur dans leur passage. Heureusement, les dieux sont cléments et ont accordé aux humains une arme nouvelle : les SoulWorkers. Il s’agit des âmes d’enfants qui ont été happées par le portail. Ces enfants reviennent du néant, porteurs de nouveaux pouvoirs. Ce sont eux, qui disposent de la force nécessaire pour combattre les démons et peut-être, un jour, refermer le terrible portail.
L’ambiance de SoulWorker laisse entrevoir de longues heures d’affrontement entre les démons et les humains.
Quelques images de SoulWorker
Forces du jeu
Une situation on ne peut plus classique pour SoulWorker, l’éternel affrontement entre humains et démons qui surgissent d’une brèche planaire apparue mystérieusement. Comme souvent, l’histoire n’est pas forcément le point de fort de Soulworker. En revanche, le titre de Gameforge se démarque de ses homologues par une exécution très fine, une direction artistique aux petits oignons et une aventure qui se révèle relativement addictive.
Vous avez aimé Dungeon Fighters ou Rusty Hearts ? Alors vous adorerez SoulWorker.
Le jeu est basé sur les préceptes efficaces, mais très orientés, du RPG asiatique. Le gameplay est nerveux, demande de maîtriser ses combos et ne laisse pas place à l’hésitation.
Au départ, vous pouvez choisir votre avatar parmi 6 personnages un spécialiste des arts martiaux, une épéiste, un pistolero, une guitariste, une faucheuse et une spécialiste des explosifs. Chaque perso a son propre système de compétences qui débloque des combos spéciales et uniques.
L’avatar créé, on peut commencer le jeu et aller farmer. Car oui, SoulWorker, en bon représentant du RPG asiatique demande de tuer des démons et montres à la pelle pour faire progresser le perso. Les quêtes demandant de la réflexion ne sont pas nombreuses et on se retrouve rapidement à enchaîner les combats. Là où on pourrait attendre une certaine répétition, voire une lassitude, on se surprend à enchaîner les bastons sans vouloir se reposer.
C’est là toute la qualité de Soulworker, proposer des combats sans interruption, en augmentant le niveau de stress et d’adrénaline, et il faut bien dire que cela fonctionne à merveille.
Enfin, les graphismes sont vraiment sympas et proposent ce que l’on fait de mieux pour ce genre de plateforme, tout en conservant le flashy et le décorum des jeux japonais.
