Univers et Ambiance
Les jeux concentrés sur les deux conflits mondiaux du 20e siècle se multiplient après une période de vaches maigres. Tant mieux, car le genre est agréable, intéressant et apporte une bouffée d’air frais dans un monde très médiéval fantastique asiatique.
Liberators propose de prendre part à la seconde guerre mondiale du côté des alliés, de manière à repousser l’avancée allemande. Les campagnes et batailles proposées par le jeu proposent des évènements réels, mais avec une couche d’adaptation fictionnelle, permettant de jouer tranquillement.
On retrouve donc une ambiance à mi-chemin entre le wargame et le RPG, s’étalant sur les théâtres d’opérations très centrés sur la France et ses voisins. En effet, la campagne commence la veille du 6 juin 1994, le débarquement et entraîne le joueur vers des grandes villes comme Cherbourg, Venise, Paris ou encore Prague.
Même si on voyage un peu, Liberators ne propose pas de visiter tous les théâtres d’opérations et ça manque un peu. On aurait apprécié de visiter le Pacifique et donc de se heurter à la présence japonaise.
Quelques images de Liberators
Forces du jeu
Liberators est un MMORPG wargame. On retrouve en effet des éléments relevant des deux genres. Le jeu est centré sur les généraux devant faire face aux nazis, qui agissent un peu à la manière de personnages RPG. Expériences, qualités, défauts, personnalité, tous ces éléments forment les caractéristiques d’un général et donc son intérêt.
Dans Liberators on passe en fait plus de temps à micro manager ses personnages et leurs armées, qu’à diriger les troupes sur le champ de bataille. Pour une bonne raison : les combats sont automatiques. La seule manière d’influer sur l’issue d’un combat est de bien préparer les armées qui seront concernées.
Ceux qui n’apprécient pas le micro management s’ennuieront très rapidement, car on zappe les batailles qui sont sans intérêts pour se concentrer uniquement sur la gestion des armées. On trouve d’ailleurs des éléments classiques du RTS, comme la construction de bâtiments et l’amélioration des unités.
Enfin, les graphismes sont mignonnets sans pour autant nous faire baver de plaisir. Le tout est en 2D simpliste, que ce soit la carte, les menus de gestion et même les batailles. On reprochera au passage des fonds de batailles très similaires qui accentuent l’ennui de ces dernières.