Univers et Ambiance
Après avoir vérifié plusieurs fois d’affilé si un vent de mauvaise foi ne soufflait pas sur Druaga, il fallait bien se rendre à l’évidence : l’histoire de Demon Slayer de convainc pas.
Ce n’est pas tant qu’elle est mauvaise, mais plutôt qu’elle est manifestement un mauvais copié/collé de tous les clichés que l’on trouve actuellement dans les MMORPG, et encore, des mauvais.
En gros, car il faut vraiment chercher les bas fonds du site de Koramgame pour trouver le pitch : l’ancien empire (une fois glorieux) d’Araman est en proie aux démons et s’enfonce dans les abysses. Il faut donc le sauver en affrontant ces esprits maléfiques.
Outre le fait d’être une resucée des histoires qui ornent tant bien que mal les MMORPG les plus bâclés, l’histoire de Demon Slayer ne tient pas la route, ne passionne pas et ne nous pousse pas vraiment (alors que c’est là son but) vers l’autre gros point faible du jeu : le gameplay.
Quelques images de Demon Slayer
Forces du jeu
Demon Slayer offre un départ pourtant prometteur. Les villes, le labyrinthe, les boss, la progression qui offre une complexité grandissante, tout semble bien pensé. Seulement voilà, Demon Slayer est un MMORPG et non un RPG solo, pourquoi diable est-il donc si solitaire ? Ce ne sont pas les guerres de guildes et les 3 instances multi (gratuites) qui parviennent à vous faire sentir MMO.
On peut cependant jouer plus de 3 instances en multi au cours de la même journée, mais à condition de payer. Oui avec votre vrai argent, celui que vous ne désirez pas dépenser pour jouer à un jeu bâclé.
C’est là le gros point faible de Demon Slayer, car si on parvient à passer outre l’histoire en papier mâché et au-delà des stéréotypes d’une banalité affligeante, on ne passe pas au-dessus du pay to win qui est ici poussé à son paroxysme.
Tenez-vous le pour dit, si vous désirez jouer plus de quelques heures (en tout) à Demon Slayer il faudra mettre la main au portefeuille, tout est fait pour vous y pousser.