Univers et Ambiance
Ah la Grèce ! Ses lutteurs aux corps huilés, ces éphèbes aux muscles saillants, ses philosophes aux barbes savantes et son organisation cauchemardesque. C’est à peu près ce que propose de vivre Ikariam, un free to play par navigateur qui attire toujours les joueurs depuis son lancement en 2008. Ikariam offre donc un univers constitué d’îles regroupées en archipels sur lesquelles devront fleurir des cités fortement inspirées de la Grèce antique.
Bien entendu au début de votre aventure la cité qui vous est confiée n’est qu’un vulgaire village de bric et de broc qui ferait passer Saint-Saturnin en creuse pour une métropole. Votre mission, si vous déciderez de l’accepter sera de mener cette cité vers des sommets de sophistication, de pouvoir et de puissance.
Vous devrez vous révéler un gestionnaire avisé, un économiste efficace et un général téméraire. Si vous ne parvenez pas à revêtir tous les rôles à la fois, vous pourrez cependant vous consacrer plus profondément à un seul type de jeu et ainsi étouffer vos adversaires d’une manière différente.
Quelques images de Ikariam
Forces du jeu
Cette multitude de gamleplays est ce qui fait la force d’Ikariam. En effet, là où d’autres jeux forcent le joueur à passer par la case militaire, Ikariam laisse libre cours à vos envies et à votre personnalité. Ainsi, si vous préférez le PvP financier asphyxiant l’économie de vos adversaires aux assauts frontaux, il sera tout à fait possible de progresser de cette manière.
Ikariam repose sur les ficelles habituelles de récolte de ressources, construction de bâtiments et de gestion démographique. Il se rapproche sensiblement d’un Settlers et d’un Civilization sans pour autant en être une copie.
Si vous recherchez un jeu offrant beaucoup d’action passez toutefois votre tour, car Ikariam est un jeu qui se savoure lentement. Sauf achat en jeu, les constructions avancées sont lentes à réaliser et il faut bien souvent plusieurs jours pour passer à l’étape suivante de son plan. A ce titre Ikariam est un excellent jeu sur lequel on lance une poignée d’actions à quelques jours d’intervalles. Il laisse le joueur libre et se révèle un très bon jeu secondaire destiné à la détente et à la réflexion sans scotcher le joueur devant son écran durant des heures.